29 mars 2006

The boys next door



Je les ai connus bébés. Ils vivent dans mon immeuble. Ici, ils regardent passer les manifestations anti-CPE sur le boulevard. Voici donc Victor et Arthur.

28 mars 2006

Arrogance


Suite de ma promenade à pied dans Paris. Voilà une façade haussmanienne dans toute sa splendeur et sa prospérité. Un immeuble Nouveau riche 19e siècle qui est aujourd'hui le siège des bureaux d'une compagnie d'assurances.

From Paris with love


Il y a beaucoup de touristes américains et asiatiques en ce moment à Paris. Je les vois descendre de leurs bus pour mitrailler numériquement les monuments. J'ai décidé de faire comme eux.

Une maison en céramique


Dans le 9e arrondissement, à Paris, j'ai croisé cet immeuble entièrement recouvert de carrelages rafraichissants, que je n'avais jamais remarqué. C'était le siège d'une société d'eau minérale, à la Belle Epoque.

26 mars 2006

Le pigeonnier


Ce pigeonnier appartient à une amie. J'y ai passé quinze jours quand il n'était pas encore restauré, avec les mulots, les souris des champs, sans eau ni électricité. Les pigeonniers sont légion dans le Sud-Est de la France, car les fermiers dépendaient du guano des pigeons pour fertiliser leurs cultures. Ils sont un patrimoine historique désormais, et le Ministère de la culture leur consacre même une page sur son site "patrimoine architectural".

23 mars 2006

Ma boulangère du métro



La seule qui me donne du pain à 20h, en sortant du métro, quand tout est fermé. Mais depuis janvier, elle a disparu du comptoir. Elle est partie avec cette photo, que je lui avais donné, et qui lui avait apparemment fait très plaisir.
D'autres commerçants: voir ce lien Bonheur Occidental: Mes commer�ants

18 mars 2006

Poesie marchande


Vue dans la vitrine d'un magasin de bijoux, cette maxime définitive."Il n'est de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve".

16 mars 2006

Mes parfums: Chamade

C'est le parfum que je vais porter, un jour. Je m'en approche doucement. Il est exceptionnel, et j'attends je ne sais quoi, d'être riche, sans doute, pour acheter enfin un vrai parfum Guerlain en extrait hors de prix. Sinon, quel intérêt? Je n'aimais pas les parfums Guerlain. Mitsouko me donnait des nausées. Shalimar des hauts-le-coeur. Petit à petit, je me rends. Je finirais par faire mon devoir et, en bonne Française, par ne fréquenter que les parfums Guerlain, exceptionnels, et extraordinaires, je le reconnais. Je commencerai par Chamade.

Mes parfums: Zen


Un coup de foudre. Là encore, c'est l'amoureux de l'aéroport de Singapour (voir plus bas) qui me l'a offert, après un voyage au Japon. Un incroyable parfum, dans une petite bouteille japonisante noire et or que j'ai cherché à retrouver toute ma vie, sans succès. Shisheido, qui l'a créé, a bien aujourd'hui en Europe un parfum Zen mais qui n'a strictement rien à voir. J'ai courru après Zen, la bouteille noire, j'ai demandé à des amis qui passaient par le Japon de le chercher, sans succès. C'était peut-être le parfum de ma vie, et nous nous sommes ratés.

Mes parfums: Calandre



Je me souviens de la petite parfumerie de quartier, dans une petite ville de province, où je l'ai senti pour la première fois. La vendeuse portait une blouse rose et des faux-cils, comme il était de coutume à cette époque quand on s'occupait de beauté. Calandre était un coup de poing, un truc tellement original qu'on se demandait qui oserait le porter. Aucun parfum ne lui ressemble. Je ne le porte pas, mais je le regarde dans les rayons, quand je passe dans un grand magasin et je le félicite de son audace.

Mes parfums: Cabochard


Il n'a pas eu de chance. C'était un grand classique français, que portait mon élégante tante. J'admire beaucoup la créatrice légendaire qui l'a créé: Madame Grès et ses incroyables robes du soir haute-couture, drappées et plissées. Aujourd'hui, on ne le trouve qu'en coffret-cadeaux dans les boutiques discount. Les marketing-men qui le gèrent ont sorti une version cheap: Cabotine, qui mérite bien ce nom. Quand on trouve par hasard, à l'étranger, la petite bouteille au noeud pap du parfum original Cabochard, on se rend vite compte que tout a été changé: formulation et qualité. Une triste fin.

Mes parfums: Calèche


Hermès est vraiment une maison dont on se sent fier, quand on est français. Plusieurs de ses parfums sont de tels classiques qu'on se sent honoré de les avoir portés. Je pense à Equipage pour les hommes, qui me procure toujours les mêmes émotions. Et à Calèche, que j'ai porté presque chaque hiver pendant quelques années. Cette bouteille lourde et un peu masculine, ce parfum à foulard de soie, qu'on retrouve en ouvrant les portes d'un placard où un manteau lourd est accroché...Si nous n'étions pas toutes là, il existerait quand même. On l'emprunte à Hermès, plus qu'on ne le porte , et c'est très bien.

Mes parfums: les années 80

























C'était le début du marketing en matière de parfums. Alors qu'auparavant, les sorties de nouveaux parfums étaient rares et examinées comme une robe de haute-couture, soudain, les lancements se multipliaient, les couturiers, les bottiers, les sportifs, lançaient des parfums. La plupart ont disparu, heureusement. Mais quelques uns, que j'avais eu le bon goût d'aimer et de porter pendant une saison ou deux, existent toujours. Je me souviens de Paloma Picasso et de sa bouche ultra-rouge sur les affiches des abris-bus au carrefour Saint-Germain. De Jacomo, et de la belle bouteille-objet noire de Silence. Du encore jeune Karl Lagerfeld, qui avait déjà son catogan, ses lunettes noires, et un seul parfum à son actif: KL

Mes parfums: Givenchy III

Huummm...Un délice. Givenchy III appartient à la famille des sensations Diorella. Et comme Diorella, il devient difficile de le trouver. S'il n'y avait pas l'export, et les parfumeries pour touristes de la rue de Rivoli, je me demande si lamaison Givenchy, ou la multinationale qui possède la marque, ne l'aurait pas déjà supprimé. Rien de tordu-intéressant dans ce parfum. Juste du plaisir.

Mes parfums: Fashion

Une rareté. Je ne sais pas s'il est encore possible de le trouver. Je me souviens que le découvrir a été une expérience violente. Je n'avais encore jamais rencontré un parfum comme ça, aussi riche et direct. J'ai acheté un flacon avec quelques hésitations. J'ai mis quelques temps à trouver la juste dose, car il contenait des risques de syncope et ne pouvait être porté dans un bureau. Trop... Trop tout. Puis je suis partie vivre en Angleterre. A l'époque, la maison de couture qui a sorti Fashion, Léonard, était juste en train de sombrer dans la dé-mode, en dépit du nom de ce parfum. Je ne l'ai plus trouvé. Je me demande si, avec le retour en grâce de la griffe Léonard, ils ressortiront ce parfum.

Mes parfums: Eau de Rochas - O de Lancôme


Au coude à coude, les deux eaux de toilette de mon adolescence. Elles sont toutes deux sorties à ce moment-là, et ont toutes deux obtenu un succès phénoménal, de ceux qui imprègnent tous vos souvenir. Je me souviens de m'être inondée d'Eau de Rochas, qui , à l'époque, se nommait Eau de Roche, avant de monter dans un avion de Abidjan à Paris. J'était grande, j'étais parfumée, je montais dans un grand avion. Décidément, les avions jouent un rôle dans mes histoires de parfums. O de Lancôme est le parfum que tout le monde portait, dans les années 70. Les mamans n'y trouvaient rien à redire. Il était délicieux et l'est toujours. C'est un plaisir offert, sans soucis, sans déception. Je me demande s'il est encore à la mode, s'il s'en vend encore. Voilà, ce sont mes parfums d'adolescente.

Mes parfums: L'Air du Temps



Ce n'est plus un parfum, c'est une tradition nationale. Qui n'a pas porté l'Air du Temps, entre 15 et 20 ans, dans une certaine génération? Moi comme les autres. La bouteille est toujours aussi jolie. Quand j'ai vécu en Angleterre, j'ai été surprise de voir que c'était un véritable mythe là-bas aussi. La bouteille en forme de colombe était un passage obligé pour les femmes. Sinon, elles avaient droit à "Je reviens" de Worth. Joli nom, mais parfum moyen. Une madeleine.

Mes parfums: Chanel n°19

C'est un parfum que l'on a choisi pour moi. Un amoureux, un jour, me l'a offert à la sortie de la boutique Duty Free de l'aréoport de Singapour, il y a très longtemps. Il pensait que les Françaises devaient forcément porter du Chanel et (heureusement), il n'y avait plus de N°5. Et il a eu raison de me le faire connaitre. Avec le 19, on se sent efficace, on pourrait même tourner arrogante, à la française. A part une brève escapade avec Coco ( à cause de Inès de la Fressange!), je n'ai jamais été cliente des parfums Chanel. Je l'aime comme un joli souvenir.

Mes parfums:White Linen

Je ne l'ai pas porté longtemps. Le temps d'un flacon ou deux. Mais c'est un parfum extraordinaire, parfait. Juste le charme de ce nom, intraduisible: linges blancs? Lin blanc? La photo de la publicité ne lui rend pas justice. Rien à voir avec les Caraïbes. Plutôt avec un salon d'enfance, des souvenirs, un monde très beau, bien rangé, sans problèmes et sans poussière. J'ai lu, plus tard, une biographie d' Estée Lauder. C'est elle qui l'a inventé et imposé. Il a une perfection américaine. Ce n'est pas forcément un défaut.

Mes parfums: Habanita

Habanita est une bombe, tout simplement. Créé dans les années 20, je l'ai découvert dans une vieille parfumerie, dans le 15e arrondissement, où la gérante attendait l'heure de la retraite en conservant quelques flacons noirs de ce fameux Habanita pour des clientes fidèles et aussi âgées qu'elle. C'est un parfum où l'expression "Je n'arrive pas à y croire" s'applique bien. Comment quelque chose d'aussi capiteux, lourd, peut-il être un tel délice à porter? C'est un parfum à fourrure. Un parfum d'hiver. Un parfum du soir. Je sais que des personnes assises à côté de moi, à portée d'Habanita, ont sombré dans une sorte de torpeur bienheureuse et bizarre. Mais c'est quoi, ton parfum, m'ont-elles demandé, un peu méfiantes. Un sortilège, donc.

Mes parfums: Aqua Allegoria




Depuis 1999, il y a dans ma vie les superbes bouteilles dorées de Aqua Allegoria, de Guerlain. Des eaux légères, une bonne dizaine de fragrances différentes en tout. Mais deux ont résisté à tout. Herbe Coupée, pour l'été. Et Vanille-Ylang, pour l'hiver. Le long d'une étagère, dans la salle de bain, j'ai gardé tous les flacons vides. C'est avec ces jolies bouteilles que j'ai acquis une "addiction" pour la vanille. Je ne pourrais plus m'en passer. Et moi qui trouvait la maison Guerlain vieux-jeu, trop ceci, pas assez cela, voilà comment je me suis retrouvée fidèle de Guerlain, la grande tradition française.

Mes parfums: Diorella

Je suis passée aujourd'hui dans un grand magasin, rayon parfums. Je les ai à peu près tous retrouvés, tous les parfums que j'ai aimés ou que j'aime toujours. Cela m'a donné l'idée de faire une collection de petits billets sur "Mes Parfums". Le mot parfum est presque un synonyme de bonheur. Le premier qui me vient à l'esprit est Diorella, de Dior.Quelque chose de pimpant. C'est moi, ce parfum, jeune. J'en parfumais mon oreiller. Un jour, dans un avion entre Paris et New-York, une jeune fille assise à côté de moi (c'était son premier voyage aux Etats Unis), a sorti un flacon de parfum au moment de l'atterrissage, et s'est parfumée pour affronter cette aventure. C'était le mien, Diorella. Il va bien avec l'avion, le voyage, l'aventure, l'optimisme. Rien ne peut lui arriver.

13 mars 2006

Deux guitares


Un orchestre gitan est passé par là. Ils ont posé leurs guitare sur un canapé pour aller boire une coupe de Champagne. C'était une soirée parisienne avec "Chico & les gypsies". Bonheur, bonheur, bonheur occidental. Mon coffre à bonheurs est déjà joliment plein.

10 mars 2006

Beautiful books


J'ai découvert une merveilleuse galerie-librairie d'art: Assouline. Des livres extraordinairement pointus, des reliures extrêmement originales, des objets ultra beaux, ultra chers. Comme ces carnets intimes (vierges) surnommés "Questionnaires de Proust" et reliés de cuir épais et coloré. Ah, si je pouvais...

Frisson



La devanture d'un cordonnier-orthopédiste, à Paris. L'artisan a exposé une chaussure géante, et aussi cette très étrange création mi-chaussure, mi-botte, visiblement conçue pour une personne très handicapée, ou alors, après avoir vu le film "Elephant Man".

Little India


Le Passage Brady, à Paris, ou l'Inde à Paris. Pourquoi est-ce que j'aime tellement l'Inde, sans la connaître? Ici, dans un des magasins, je trouve des décalcomanies en strass rose et vert pour décorer les ongles très longs que je n'ai pas...

8 mars 2006

Mes commerçants (suite)



Ma boulangère: la meilleure baguette du quartier, et la moins chère. Ici, pas de baguette "traditionnelle" machin ou chose. Modèle unique, excellent. (Pub: en face de la Poste de la Rue de Saintonge).
D'autres commerçants: cliquez sur ce lien Bonheur Occidental: Mes commer�ants

7 mars 2006

Math is poetry


Il s'est approché, il a jeté sa feuille sur la table, avec la solution du problème, qu'il venait de trouver, et il a dit:" Regarde ce raisonnement, comme c'est beau. C'est la classe, non?". C'est une langue que je ne parlerais jamais mais je veux bien croire qu'elle soit belle.

6 mars 2006

Lavandes coréennes


Merveilles de l'époque d'Internet. J'ai fait un article sur mes chères lavandes de montagne. Il est paru sur un site coréen. Je fais bruler de l'essence de lavande à Paris (France) pour les dieux des fleurs et leurs petits miracles.

5 mars 2006

Disneyland 1956

Une vidéo du Premier Disneyland, en 1956...
Ceci est mon premier essai avec les videos dans un blog. On va voir.

4 mars 2006

Qu'est-ce que c'est?


Une rosace? Un oursin géant? Non, c'est une installation scénique d'un chorégraphe japonais pour le happening "Cosmogarden 2006". Il était organisé lors de la semaine d'initiation artistique des élèves, dans une école privée très chic de la rive gauche à Paris . Les parents étaient invités pour la soirée finale. Je n'étais là qu'en observatrice invitée. Nous nageons en plein bonheur occidental, là.

3 mars 2006