27 avr. 2008

Enseigner


Pour la première fois de ma vie, je fais l'expérience de l'enseignement, face à une classe (de grands). Tout ceci est encore très mystérieux. Mais devant la froideur de cette salle vide, où se passe tant de choses importantes pourtant, je me dis que "enseigner" a un vrai problème d'image. Comment illustrer ? Et comment ne pas s'ennuyer d'avance lorsque, élève, on arrive dans ces salles mornes ?

Gâteaux culte


Qu'est-ce qui nous manque quand nous Français vivons à l'étranger (à part le pain et le fromage, bien sûr). Pour moi, ce sont les biscuits français. Il me semble que les Chamonix, les Paille d'or et les langues de chat sont des piliers de la culture et des enfances françaises. Même si on en mange jamais en France, ils nous manquent. On peut y rajouter les Figolu (mais on trouve des versions locales satisfaisantes).

20 avr. 2008

L'abat-jour


Une toute petite boutique de bijoux sous la protection d'un gigantesque abat-jour plissé, d'un rose délicat...Chaque fois, je m'arrêtais pour l'admirer, depuis la rue. Hier, je suis enfin entrée pour le voir de près. Il est magnifique et a une histoire. Nathalie, la propriétaire, l'a dessiné et commandé à un artisan sans penser qu'il pourrait ne pas rentrer par la porte. Mais il est rentré...à un millimètre près. Dans la maison de rêve que je n'aurais jamais mais qui est meublée dans ma tête de beaucoup de choses vues, il a déjà sa place. [Boutique Nathalie Sevikian, 13, rue Froissart, 3ème arrondissement]

13 avr. 2008

Enseignes

Les devantures qui ont fait notre enfance disparaissent à toute vitesse. Je vais essayer de sauvegarder quelques enseignes "vintage". On commence avec cette boutique de trains miniatures, dont l'enseigne est pur année 50. Je regrette de ne pas avoir pu photographier avant qu'elle ne disparaisse une incroyable enseigne "Orthopédie" dont chaque lettre, les pauvres, était tordue, cassée ou de guingois, comme les pauvres os que l'orthopédiste réparait.

Raffles


Dans une rue de Belleville, quartier de migrants par excellence, j'ai vu cette liste de numéros d'urgence à appeler en cas de raffle policières des sans-papiers, placardée dans la vitrine d'un magasin. Nous en sommes là. A Belleville, en décembre dernier, très peu de sans-papiers osaient sortir le samedi, jour de raffles dans les rues et métro.