27 oct. 2007

Colporteurs high tech


Ces jeunes hommes sont payés à la journée pour faire la publicité d'un nouveau magasin. Finis, les vieux hommes-sandwitch: les nouveaux portent un écran où défilent des publicités numériques.

Champagne


Au coin de la rue, je suis tombée sur une distribution générale et gratuite de Champagne. Un producteur local est monté à Paris pour faire gouter son champagne aux passants. Très bonne idée. Nous avons bu, il a vendu de multiples caisses de douze bouteilles, dans son camion garé à proximité.

Désinvolture


Quelqu'un a jeté dans la poubelle de mon immeuble un sac d'une maison de haute couture. Il faut vraiment être blasé pour en arriver là. Peut-être pour certains est-ce aussi banal que de passer chez Auchan.

20 oct. 2007

Repetto



La vieille maison de chaussons de danseuses cousus main, Place de l'Opéra, est soudain terriblement à la mode. Un vigile, à l'entrée, fait entrer les acheteuses au compte-goutte, tant il y a foule. Dans la vitrine, dans des présentoirs en verre, trônent les chaussons portés par les danseuses étoiles et ceux créés pour (par?) des vedettes, pour marcher et non pour danser. Les plus jolis sont ceux de Chiara Mastroiani, des chaussons d'ange entourés de plumes blanches. Côté "professionnels", respect aux chaussons de Aurélie Dupont, mon étoile préférée.

La France et les macarons


Depuis deux ans, une folie de macarons a saisi le pays. La haute couture du macaron, c'est toujours Ladurée, place de la Madeleine. Mais en passant devant la vitrine, je me suis demandée s'il était utile d'assortir le macaron à la couleur de la mode de la saison. Surtout quand il s'agit de violet. Le macaron demi-deuil ne fait pas envie.

Chez Guerlain




Quel grand jour, d'aller chez Guerlain pour acheter un parfum (enfin, une eau de toilette, ne rêvons pas). Mon magasin Guerlain préféré est celui du Fbg Saint Honoré. Il m'a fallu deux heures. Une pour profiter de tous ces flacons et de l'ambiance. L'autre pour affronter un choix grave. Les vendeuses m'avait conseillé de faire dix minutes d'essai en me promenant dans le Faubourg pour être bien sûre de mon choix. Elles ont eu raison.Chamade, que je pensais choisir (à cause de son nom, avant tout) ne convient pas à ma peau. En cinq minutes, il disparait. Après avoir beaucoup réfléchi, nous avons choisi toutes ensembles pour moi Chant d'arômes. Merci Guerlain.

18 oct. 2007

Mes nouveaux ongles



Un document exceptionnel: des ongles rouges et peints, les miens, qui devaient absolument être immortalisés. Celles qui n'ont jamais eu les ongles longs à cause de leur onycophagie chronique comprendront.

14 oct. 2007

Bain de soleil


Ces Miss du 17e ou 18e siècle se dorent depuis quelques siècles au soleil du Marais, sans le haut et sans le bas. Celle de droite a vraiment l'air d'y avoir pris goût avec le temps.

2 oct. 2007

La machine à coudre


C'est une antiquité, et moi vivante, aucun collectionneur ne mettra la main dessus. La machine à coudre Singer "portable" des années 50, marquettée de laques et dessins magnifiques, avec une manivelle pour faire galoper l'aiguille, des canettes en inox rutilant, et un socle en une matière indéfinie aussi lourde que du bronze J'ai d'abord eu le droit de tourner la manivelle. Puis de faire des ourlets. Vers quinze ans, j'ai fait ma première robe (blanche à pois bleus) en tirant la langue sur les fronces, à toute petite vitesse. Ceux qui l'ont utilisée n'ont jamais pu s'habituer aux machines électriques "qui font les broderies toutes seules". Aujourd'hui, le système est voilé, le fil casse, on se contente de l'admirer. En plus, elle a un histoire: c'est l'un des premiers modèles "portables" (vite dit) que la Maison Singer a bien voulu expédier à Madagascar, où nous l'attendions.