18 nov. 2010
Un soir à l'opéra
Un voisin nous a offert un somptueux cadeau, un opéra, les noces de Figaro (Mozart), à l'Opéra Bastille. Que c'est grand ! C'est la musique qui vous convainc sans peine d'être très privilégié : un orchestre entier, un grand, un très bon, et Mozart, c'est une sensation que l'on n'oublie pas. Les voix non plus. Le scénario des "Noces", beaucoup moins. J'ai toujours pensé que l'opéra était un gout acquis, mais non. A l'entracte, en descendant les (colossaux) escaliers de l'Opéra Bastille avec une jeune fille aux chaussures rouges, j'ai appris qu'elle était tombée en amour de l'opéra à Aix en Provence, à l'âge de 8 ans, en entendant au loin, par sa fenêtre, les arias de La Flute Enchantée qui se donnait à l'Archevêché. A 8 ans, elle a écrit au maire de la ville pour obtenir le droit d'aller voir un opéra "pour de vrai", au lieu de l'écouter à la fenêtre. Et c'est ainsi que tout a commencé pour elle. Ses parents ? Ils détestent l'opéra.
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1 commentaire:
Oh ! Briconcella ! Le meilleur librettiste qu'il nous aura été donné d'entendre, auteur de trois opéras de Mozart. Féministe avant l'heure, Les Noces de Figaro démontre et démonte les intrigues des hommes et le pouvoir des femmes. Le Dove Sono est l'un de mes passages préférés, avec le (très court) L'ho perduta (l'épingle, of course).
Briconcella, là, hein... Bon allez, je vous pardonne (un peu).
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