Il a plu, puis il a gelé. Sur cette bande de sable, les empreintes des animaux qui sont passés en quelques heures, peut-être une nuit, sont restées figées dans la boue gelée. On reconnait facilement les petits coussins des chats, un chien, des oiseaux, et puis de mystérieuse entailles, celle d'une biche ou d'un cerf. Qu'une telle foule se soit activée et croisée, à quelques mètres d'une route, prouvent bien que nous ne sommes pas seuls, même si l'on nous évite soigneusement. J'ai eu l'impression d'être un paparazzi de la vie secrète des bois...
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