7 déc. 2007

Adieu, dear machine à laver


Notre machine à laver vient de partir à la casse. Elle avait vingt ans. Vers sa douzième année, une panne de moteur a été réparée par un plombier compatissant. C'était reparti pour huit ans. Nous aurions bien voulu garder la machine à laver historique, même si elle souffrait d'incontinence et de soucis de santé variés. Mais ce n'est pas possible en ville. Sa remplaçante est blanche, moderne, et essore à une vitesse de 1200 tours/minutes mais je n'ai aucun lien affectif avec elle. C'est juste une marchine à laver neuve.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est vrai, on ne s'attache plus aux objets,ils ne restent pas assez longtemps chez nous

ça me rappelle notre première voiture, une 204 bleu ciel, qui avait connu nos premières balades, nos débuts dans notre maison, porté des dizaines de poubelles de gravats et qui un jour, lasse sûrement de ce traitement, a poussé son dernier soupir devant la gendarmerie de quartier !
comble de l'histoire, un bouquet de roses était resté sur la plage arrière
nous avons presque pleuré notre voiture...

les suivantes n'ont fait que nous être utiles pour aller d'un point à un autre

Briconcella a dit…

Je comprends parfaitement. J'ai pu, heureusement, garder l' Estafette bleue de mon père (au moins 40 ans), qui rouille doucement et paisiblement derrière la maison, à la campagne. Ce qui est bien avec la tole, est qu'elle est presque éternelle. La touche du bouquet de roses sur la plage arrière est un beau détail, comme dans un film. Le dernier plan.

Anonyme a dit…

Ce sont des histoires d'amour intemporelles :-) Lorsque chez mes beaux-parents, il y a de longues années, la cuisinière à charbon a été suppprimée, avant son départ définitif je l'ai caressée doucement, j'étais sûre que je n'allais pas l'oublier.
Effectivement, je la regrette encore. Une pièce de musée jetée au dépotoir, je n'ai pas eu le droit de vote...