
"Que du bonheur" disent les lettres en chocolat. Heureusement, il était tard, la boutique était fermée. Sinon...


La rose vient sur le tard. Je les trouvais pimbêches. Je préférais les capucines et les volubilis. Et un jour, j'ai assisté au choix des roses de l'année chez un rosieriste (un créateur de roses). Depuis, je suis l'actualité des roses. Il y a cinq ans, la rose "branchue" a tenté une percée. Je suis une fan, en particulier de celle nommée "Mimi Eden". Cette année, la rose-églantine, minimaliste, débarque chez les horticulteurs. (photo du haut: Astronomia). Mais, exception faite de Mimi Eden, je continue à préférer les roses bien "roses": jouflues, pastels, gentilles et sentimentales, comme la André Le Notre (photo du bas). 
Voir la Collection Meilland 2006 - Voir ma chère Mimi Eden (même si la photo ne lui rend pas justice).

 La statue de la Place de la République à Paris a une cocarde, ces derniers jours, mais pas à la place habituelle. (Cliquez sur photo pour agrandir et mieux voir).
Chaque fois que je rentre, et que je les découvre toutes les deux sur le divan, parfaitement identiques, miroir l'une de l'autre, unie par une tendresse silencieuse, j'ai le coeur qui se serre parce que c'est un bonheur immense, qui dure depuis dix ans,  et qui va s'achever. Lucie (à gauche), la maman, est très malade.
J'ai retrouvé cette photo en scannant des albums de famille, avant qu'ils ne tombent en poussière. Elle a une histoire, bien sûr. Mon père (à droite), en 1942 ou 43 se fait soigner par le médecin de bord du Richelieu, où il était marin (Un certain Dr Deluc ou Duluc, d'après la légende). C'était en Amérique. Ce bateau avait rallié la France Libre puis la flotte américaine depuis le Sénégal. Voilà comment mon père, à 20 ans, découvrit New-York, l'Amérique, et beaucoup d'autres choses. On appelle ça le destin. Il a écrit au bord de la photo: "Aie! Mon nez!"
