J'avais une marraine qui s'appelait Frédérique. Elle m'a appris à broder et remplissait l'un après l'autre d'immenses canevas représentant des danseuses, des bergères, des chiens, des chats. En visitant sa famille, j'ai vu que le canevas qui me fascinait, enfant, était à la place d'honneur, en souvenir d'elle. Cette broderie représentait toute la science, la perfection des adultes, le temps et les efforts nécessaires pour arriver à cette maîtrise éblouissante. La régularité des points, la patience qu'il avait fallu pour ces milliers de point bleus ou gris ou chamois...J'étais baba d'admiration devant ce chef-d'oeuvre. On peut en rire, mais je pense toujours que c'est un chef d'oeuvre.
31 mars 2008
J'en veux
17 mars 2008
Lhassa
On ne sait jamais pourquoi un combat plutôt qu'un autre vous touche. Je ne connais le Tibet que par le livre fascinant "Une parisienne à Lhassa" de Alexandra David-Neel (années 1900-1910). Qu'un pays ait pu être totalement dédié aux forces de l'esprit et que les descendants de ces Tibétains là explosent maintenant de colère devant la grande braderie de leurs richesses minières au nom du développement de la Chine me semble justifié. (Photo Rupak De Chowdhuri/Reuters)
12 mars 2008
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